Devenir lotisseur : quelle formation ?

Devenir lotisseur : quelle formation ?

Le lotisseur, qui est un professionnel en charge des travaux d’aménagement et de viabilisation de terrain, est un acteur important dans le secteur de l’immobilier. En quoi consiste concrètement son métier, quel cursus faut-il suivre pour l’exercer, quelles sont les assurances à prévoir ? Retour sur cette profession dans cet article.

Définition du métier de lotisseur

Egalement appelé aménageur foncier, le lotisseur est un professionnel de l’immobilier dont l’activité consiste à acquérir des terrains dans des zones à bâtir. Il se charge ensuite de les viabiliser, c’est-à-dire de les raccorder aux réseaux d’eau, d’électricité, de gaz, de télécommunication et d’assainissement, de réaliser des travaux de terrassement, puis de les diviser avant de les vendre. Généralement, la revente se fait à des constructeurs et à des promoteurs immobiliers, mais aussi à des particuliers.

Le lotisseur élabore d’abord un projet et établit des plans de divisions de terrains conformément aux documents d’urbanisme tels que le Plan local d’urbanisme (PLU) et la carte communale. Il analyse également différents éléments comme la capacité des terrains à recevoir des constructions ou les propriétés des sols. Parallèlement à cela, il dresse un plan de financement des chantiers. C’est également à ce professionnel qu’il revient d’obtenir le permis d’aménager de son projet de lotissement.

En amont de la revente des terrains, le lotisseur est aussi en charge de diverses démarches administratives. Il doit par exemple faire la demande de permis de construire. La promotion des terrains est aussi au centre de son activité. Pour devenir un bon lotisseur, il est indispensable d’avoir un certain nombre de qualités, entre autres des capacités relationnelles et d’adaptation. Bien évidemment, il est plus que recommandé d’étudier le secteur foncier de la zone où l’on projette de s’installer avant de se lancer. Ainsi, un lotisseur Perpignan doit maîtriser sur les bouts des doigts les paramètres du département des Pyrénées-Orientales, voire de toute la région Occitanie.

Les formations et compétences pour devenir lotisseur

Il est indispensable d’avoir un diplôme d’études supérieures pour exercer le métier de lotisseur. Les formations menant à cette profession sont cependant assez variées. Elles peuvent notamment être en lien avec l’immobilier, l’urbanisme, l’économie, le commerce ou encore la géographie. En effet, un lotisseur Perpignan doit par exemple connaître la partie occidentale du pourtour méditerranéen et l’arrière-pays pour pouvoir proposer de terrains à des clients dans les Pyrénées-Orientales.

On peut exercer le métier de lotisseur en étant titulaire d’un diplôme de niveau bac+2 à bac+5 en urbanisme ou en géographie, avec de solides notions en commerce et en droit foncier. Des diplômes comme un diplôme universitaire de l’immobilier ou un master d’urbanisme conviennent parfaitement. Il est également important de maîtriser les questions juridiques et économiques liés au foncier pour devenir un bon lotisseur. Et pour cause, ce professionnel est en charge du montage du projet, du plan financier et de la gestion administrative.

Il est obligatoire d’avoir certaines assurances pour être lotisseur. En premier lieu, ce professionnel doit souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle lotisseur. Cette assurance sert à réparer les préjudices et dommages causé à un tiers par lui-même, ses salariés, son matériel ou ses locaux. Pour obtenir des devis d’assurance, le lotisseur a la possibilité d’utiliser les outils en ligne qui ont l’avantage d’être simples. De nombreux comparateurs d’assurances qui permettent d’avoir des devis de plusieurs compagnies d’assurance pour une même prestation sont disponibles sur internet. Parfois, il suffit de rempli un formulaire pour obtenir un devis personnalisé. Les tarifs correspondent à un pourcentage du montant total des travaux réalisés. Enfin, les coûts que représente le fait de devenir lotisseur proviennent également des intérêts appliqués sur les financements de banques.